Une culture ancestrale d’une importance exceptionnelle.
En suivant les anciens itinéraires le long de la voie romaine qui reliait la plaine du Pô aux Gaules, il est possible de remonter au lieu exact où Cesana se dresse aujourd’hui. Au XIe siècle, certains documents font mention du nom de Sesana.
Au cours du haut Moyen-Âge, le tronçon routier perdit son importance commerciale tout en conservant son intérêt militaire.
En 1155, le dauphin Guigues V demanda à l’Empereur Frédéric Ier l’autorisation de frapper des pièces en cuivre et en argent. A partir de 1281, ces pièces érigeront le dauphin comme symbole des seigneurs qui sera reproduit sur toutes les armoiries du territoire alentour.
Une légende – qui a peut-être sa part de vérité, évoque un certain Desorsus Tolosano, feudataire de Cesana, qui avait instauré un régime tyrannique en exploitant, selon son bon vouloir, le jus primae noctis (coutume selon laquelle un “seigneur” avait le droit d’avoir des relations sexuelles avec la femme d’un serf la première nuit de ses noces). Voilà pourquoi, il fut tué – tout comme son fils, par un habitant de Cesana endossant une robe de mariée.